Voici le premier article qui va parler d'un de mes jeux. Il s'agit de Sacrifices : du Sang et des Larmes.
Je vais vous présenter ses intentions mais aussi son histoire, son avenir et pourquoi il nécessite une petite pause de ma part sur le net.
Je vais vous présenter ses intentions mais aussi son histoire, son avenir et pourquoi il nécessite une petite pause de ma part sur le net.
Son histoire :
Je pratique les jeux de rôles depuis une vingtaine d'années et ceux-ci proposent souvent des combats. Si je peux m'éclater avec des combats funs, ou tactiques, je regrette aussi le très faible nombre de combats qui m'ont pris aux tripes.
Je me suis donc penché sur cette question et je me suis tourné vers plusieurs options. Sacrifices est une des réponses que j'ai trouvée, d'autres jeux à venir tenteront de répondre à cette attente par d'autres moyens.
La piste que j'ai choisie d'exploiter est le trop fort sentiment de ne pas pouvoir mourir en jdr. Les raisons sont multiples : soins fréquents et immédiats, moyens de résurrection accessibles aux personnages, miracle divin de fin de quête, triche du MJ pour sauvegarder la campagne... A force, je ressens le même désintéressement et la même incrédulité que dans les séries télé où les héros se relèvent encore, et encore, et toujours.
Enfin, une des raisons pour publier ce jeu en premier est de se faire la main sur un jeu court (30 pages environ). En effet, mon projet principal reste Nœuds Gordiens mais je me rends compte de l'énormité de la tâche, trop pour un premier jeu.
Je pratique les jeux de rôles depuis une vingtaine d'années et ceux-ci proposent souvent des combats. Si je peux m'éclater avec des combats funs, ou tactiques, je regrette aussi le très faible nombre de combats qui m'ont pris aux tripes.
Je me suis donc penché sur cette question et je me suis tourné vers plusieurs options. Sacrifices est une des réponses que j'ai trouvée, d'autres jeux à venir tenteront de répondre à cette attente par d'autres moyens.
La piste que j'ai choisie d'exploiter est le trop fort sentiment de ne pas pouvoir mourir en jdr. Les raisons sont multiples : soins fréquents et immédiats, moyens de résurrection accessibles aux personnages, miracle divin de fin de quête, triche du MJ pour sauvegarder la campagne... A force, je ressens le même désintéressement et la même incrédulité que dans les séries télé où les héros se relèvent encore, et encore, et toujours.
Enfin, une des raisons pour publier ce jeu en premier est de se faire la main sur un jeu court (30 pages environ). En effet, mon projet principal reste Nœuds Gordiens mais je me rends compte de l'énormité de la tâche, trop pour un premier jeu.
Ses intentions :
Je voulais retrouver la claque que j'ai pris quand j'ai découvert des héros qui saignaient, tombaient, pleuraient et mourraient (enfin disons que je le croyais ou le craignais bien naïvement).
Sacrifices : du Sang et des Larmes a l'ambition de tenir les promesses suivantes :
- votre Héros ne sera pas ridicule, ses attaques n'échoueront pas.
- les combats proposent une expérience dramatique, rien de technique ni de tactique.
- votre Héros va perdre ce qui lui est cher et ça sera difficile car vous saurez que c'est définitif. La violence de la fiction est donc aussi bien physique que morale.
- les personnages peuvent mourir mais leur mort ne sera jamais vaine.
- la mort est présente mais c'est le joueur qui construit cette fiction. Ainsi, le MJ ne tue pas les personnages, ce sont les personnages qui se sacrifient, toujours sur une décision du joueur.
- l'enjeu est d'importance, il justifie l'engagement total des personnages. Sa difficulté justifie les sacrifices.
Je voulais retrouver la claque que j'ai pris quand j'ai découvert des héros qui saignaient, tombaient, pleuraient et mourraient (enfin disons que je le croyais ou le craignais bien naïvement).
Sacrifices : du Sang et des Larmes a l'ambition de tenir les promesses suivantes :
- votre Héros ne sera pas ridicule, ses attaques n'échoueront pas.
- les combats proposent une expérience dramatique, rien de technique ni de tactique.
- votre Héros va perdre ce qui lui est cher et ça sera difficile car vous saurez que c'est définitif. La violence de la fiction est donc aussi bien physique que morale.
- les personnages peuvent mourir mais leur mort ne sera jamais vaine.
- la mort est présente mais c'est le joueur qui construit cette fiction. Ainsi, le MJ ne tue pas les personnages, ce sont les personnages qui se sacrifient, toujours sur une décision du joueur.
- l'enjeu est d'importance, il justifie l'engagement total des personnages. Sa difficulté justifie les sacrifices.
Ses influences rôlistiques :
Je n'ai conçu ce jeu ni comme un hack d'un jeu existant, ni comme une réponse à un jeu précis. Je ne peux donc pas dire : "j'ai utilisé/modifié la règle de tel jeu". Mais sortant d'une période d'errance sur le net pour comprendre la culture rôliste, il serait prétentieux de dire que j'ai créé mon jeu tout seul dans mon coin. Voici quelques points que j'ai pu identifier :
Monostatos : la règle de ne jamais rendre les Héros ridicules m'a séduit et m'a semblé indispensable pour le genre d'aventures que je propose.
Wushu : sans l'avoir pompé volontairement, ni même cherché au départ, j'utilise la règle de progression de la scène en cumulant des réussites. Bon, je cite Wushu parce que c'était le seul jeu que je connaissais utilisant ce système de résolution d'une scène, je ne dis pas que c'est le seul ni le premier.
Lady Blackbird : très certainement. Le choix de proposer une aventure avec des personnages prétirés au cœur de l'aventure m'a beaucoup marqué.
My life with master (ou S/lay with me) : je ne sais plus. En fait, plus que le jeu, c'est un commentaire de Romaric sur La Cellule qui m'a marqué : "quand le joueur en face de toi renverse ta pile de dés, c'est violent cette fiction qui rentre dans la réalité". J'ai recherché cette violence dans la réalité quand un Héros meurt.
Je n'ai conçu ce jeu ni comme un hack d'un jeu existant, ni comme une réponse à un jeu précis. Je ne peux donc pas dire : "j'ai utilisé/modifié la règle de tel jeu". Mais sortant d'une période d'errance sur le net pour comprendre la culture rôliste, il serait prétentieux de dire que j'ai créé mon jeu tout seul dans mon coin. Voici quelques points que j'ai pu identifier :
Monostatos : la règle de ne jamais rendre les Héros ridicules m'a séduit et m'a semblé indispensable pour le genre d'aventures que je propose.
Wushu : sans l'avoir pompé volontairement, ni même cherché au départ, j'utilise la règle de progression de la scène en cumulant des réussites. Bon, je cite Wushu parce que c'était le seul jeu que je connaissais utilisant ce système de résolution d'une scène, je ne dis pas que c'est le seul ni le premier.
Lady Blackbird : très certainement. Le choix de proposer une aventure avec des personnages prétirés au cœur de l'aventure m'a beaucoup marqué.
My life with master (ou S/lay with me) : je ne sais plus. En fait, plus que le jeu, c'est un commentaire de Romaric sur La Cellule qui m'a marqué : "quand le joueur en face de toi renverse ta pile de dés, c'est violent cette fiction qui rentre dans la réalité". J'ai recherché cette violence dans la réalité quand un Héros meurt.
Son avenir :
Mon objectif est de finaliser le jeu pour la convention Sous l'œil de Mélusine les 10 et 11 mai 2014 à Poitiers. J'y serai (sauf pas de chance) et je maitriserai l'aventure Chevaliers élémentaires.
A l'heure actuelle, je pense me limiter à une version pdf. J'aimerais mettre en place un mode de rémunération, pour l'expérience, mais aussi pour financer une éventuellement version illustrée, voire papier. J'ignore encore si je proposerai un prix fixe ou un don libre.
Par la suite, je diffuserai gratuitement des aventures en pdf, la plupart clé en main. 7 aventures sont déjà en cours d'écriture.
Mon objectif est de finaliser le jeu pour la convention Sous l'œil de Mélusine les 10 et 11 mai 2014 à Poitiers. J'y serai (sauf pas de chance) et je maitriserai l'aventure Chevaliers élémentaires.
A l'heure actuelle, je pense me limiter à une version pdf. J'aimerais mettre en place un mode de rémunération, pour l'expérience, mais aussi pour financer une éventuellement version illustrée, voire papier. J'ignore encore si je proposerai un prix fixe ou un don libre.
Par la suite, je diffuserai gratuitement des aventures en pdf, la plupart clé en main. 7 aventures sont déjà en cours d'écriture.
Mon organisation :
Pour boucler mon jeu, j'ai besoin de me poser quelques temps dessus, et uniquement sur ça. Comme beaucoup, j'ai une famille, un travail alimentaire, des loisirs (dont la pratique du jdr) et des journées de 24h.
Du coup, je vais fortement limiter mes discussions sur le net, stopper mes articles (désolé Greg, il faudra attendre encore un peu pour reprendre le débat), stopper mes tests et mes relectures (je n'arrête pas pour autant ce que j'ai en cours).
Pour boucler mon jeu, j'ai besoin de me poser quelques temps dessus, et uniquement sur ça. Comme beaucoup, j'ai une famille, un travail alimentaire, des loisirs (dont la pratique du jdr) et des journées de 24h.
Du coup, je vais fortement limiter mes discussions sur le net, stopper mes articles (désolé Greg, il faudra attendre encore un peu pour reprendre le débat), stopper mes tests et mes relectures (je n'arrête pas pour autant ce que j'ai en cours).